Présentation

Larroque est située à une des portes d’entrée du Tarn, sur l’axe routier Gaillac-Caussade, en bordure de la forêt domaniale de Grésigne. Le village est blotti au pied d’une falaise percée de grottes naturelles de calcaire ocre rouge, comme d’ailleurs son bâti en contre bas duquel serpente la rivière “Vère”. On remarquera ses vieilles demeures à colombages groupées autour d’une charmante église d’architecture typiquement régionale ainsi que ses châteaux d’époque XVI° et XVIII° siècle. On sera admiratif par la transition entre cette couleur chaude de la falaise et la verdure de son environnement qui au fil des siècles a su garder son authenticité.

Larroque offre une étape ombragée et pittoresque.

Avec ses 167 roucanels (habitants de Larroque) la commune s’étend sur 18km² dans le Nord-ouest du Tarn et présente 2 hameaux : Les Abriols et Mespel.

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Les Abriols

Bordé au sud-est par la forêt de la Grésigne, le hameau domine de 310 mètres côté ouest les plaines du Tarn et Garonne.

Cette altitude de 415 mètres permet de profiter d’un point de vue grandiose et il n’est pas rare de voir les Pyrénées.

Elle permet souvent en hiver d’avoir des journées ensoleillées, au dessus d’une mer de nuages.
Le revers de la médaille, c’est que l’on est souvent ‘fort bien ventilés’ et il est arrivé parfois que le hameau prenne des allures de village montagnard bloqué par la neige qui persiste !
L’accès routier, une fois la côte descendue, est très facile côté Tarn et Garonne :
Bruniquel à 5,5km, Nègrepelisse à 18km, Caussade à 24km, Montauban à 34km, par des routes plates et droites.

L’accès est beaucoup moins aisé côté Tarn : la mairie de Larroque est à 10,5km, Castelnau est à 25km, Gaillac à 37km, Albi à 56km, par des routes en grande partie sinueuses.

Deux autres routes existent : la première met Penne à 10km et Vaour à 12km.

La seconde mène à Mespel (6km) par la piste forestière difficilement carrossable et met Larroque à 9km. Vu son état, elle n’est utilisée qu’exceptionnellement.

Le hameau est à cheval sur une « faille géologique » entre le grès de la forêt de Grésigne et le calcaire du causse. Il reste peu de place pour la terre franche et l’eau.

Le peu de terre explique le peu d’agriculture.

La pénurie d’eau devient un mauvais souvenir depuis qu’en 2008 un nouveau captage d’eau sur un forage profond nous alimente désormais.

Côté tourisme, il est surprenant de constater que le hameau est connu par un grand nombre de gens de la région et même plus loin.

Il s’y pratique principalement le cyclisme(sportif), la randonnée, les chasses (grand gibier, champignons).
Il est à souhaiter que ces activités ne deviennent pas des « produits touristiques » amenant trop de monde, détruisant ainsi ce qui fait le charme des Abriols : la tranquillité d’une nature encore un peu préservée.


Mespel

Mespel est un hameau dont l’accès se fait côté Tarn et Garonne.

Il représente la porte d’entrée de la forêt domaniale de Grésigne et le départ de randonnées.

Il est surtout connu pour sa chapelle.

L’église de Notre-Dame de Mespel (N-D du désert ou N-D des bois) était anciennement une paroisse. En 1277, Raymond de CLOZELES, recteur de Mespel, reçut au nom de l’Évêque d’Albi, l’abandon fait par Amiel de Penne, de tous ses droits. L’origine de la chapelle est due très probablement à l’établissement dans le pays de gentilshommes verriers.

La tradition rapporte que lors de la construction de cette église prévue à l’origine dans le hameau de Mespel, sans doute très peuplé à cette époque, les travaux furent arrêtés par la disparition des matériaux rassemblés à cet effet, et retrouvés plusieurs fois de suite à l’endroit où s’élève aujourd’hui la chapelle. On crut reconnaître dans ces faits la volonté de Dieu de bâtir à cet endroit l’édifice. C’est en creusant les fondations que l’on aurait trouvé la statue de la Vierge appelée pour ce motif, miraculeuse.

L’église actuelle a succédé à une chapelle romane, d’après les débris trouvés dans l’ancien cimetière : un chapiteau sur lequel figure un lion mordu à la tête par un oiseau. Dans la chapelle, un vieux retable porte l’invocation ’ Malus Infirnerium ’ et un tableau représente Marie bénissant des malades : pèlerinage le lundi de Pentecôte et le 9 septembre. Encore de nos jours, tous les ans, le lundi de Pentecôte perdure le pèlerinage à Marie, à Notre-Dame des bois, pour encore demander et remercier.

A l’heure actuelle, la chapelle est en cours de restauration.

Plusieurs travaux ont déjà été effectué :

  • pose d’un drain pour assainir les murs
  • changement des ouvrants
  • restauration du chemin de croix
  • restauration de la cloche
  • remaniement du toit et pose de chéneaux
  • rejointoiement de la façade