L’institution St Joseph et les écoles

Au XIX ème siècle, le village tenait Écoles. Il y avait 3 écoles sur la commune :

  • L’institution St Joseph (école privée pour les filles avec un pensionnat). L’enquête paroissiale de 1901 pour Larroque nous apprend qu’il y avait encore une école de soeurs dans le village qui était fréquentée par 40 pensionnaires et 20 externes. Celle-ci était dirigée par des religieuses de saint Joseph de Marcillac. L’annuaire de 1886 donne comme supérieure de ce couvent Thérèse Couderc. Les filles qui le fréquentaient venaient parfois de villages fort éloignés (par exemple Vieux). On apprend dans une délibération du Conseil municipal de Larroque du 16 mai 1875 que cette école existait déjà depuis plusieurs années, qu’elle était la seule école de filles du village et en grande partie financée par la famille de Tholozany dont l’un des membres n’était autre que le maire de la commune. Jusqu’en 1874, celle-ci se trouvait dirigée par les religieuses de la Sainte Famille qui pour une raison ignorée, furent remplacées par des religieuses de Marcillac dans l’Aveyron au grand dam de la population. Le Conseil municipal en profita dès lors contre l’avis du maire, pour demander et obtenir la création d’une école communale de filles placée sous la direction d’une institutrice laïque. Lors du Conseil municipal du 13 janvier 1876, afin d’apaiser les polémiques dues à la création de l’école communale laïque, le Conseil municipal vota une somme de 50F à titre de secours pour l’école privée pour qu’elle aussi puisse recevoir gratuitement un certain nombre d’enfants pauvres comme cela se faisait à Montmiral pour l’école du couvent des sœurs de la Croix. En avril 1902, le Conseil municipal donna un avis défavorable quant au maintien d’une école congréganiste de filles dans la commune.
  • École de filles : Dans une délibération du 13 juin 1875 le Conseil municipal affirmait qu’il préférait une école communale à une école libre “parce que avec celle-là il y aura une liste de gratuité pour les filles comme pour les garçons ce qui constituera un droit à la gratuité pour les familles indigentes et enfin l’école communale étant soumise à la surveillance de l’inspection académique, les progrès en seront mieux assurés…”
  • École de garçons :  L’école de garçons où exerce le premier instituteur public ou communal dès 1850, celle des filles se créée en 1876, avant de devenir une école publique mixte.

En 1938, on dénombrait 18 élèves. L’école des Abriols fermera en 1960 et celle de Larroque en 1972.

Dans sa circulaire du 4 avril 1910, le préfet du Tarn rappelle que « le balayage et le nettoyage des classes doit être un service communal plutôt qu’un service scolaire ». Ainsi le 29 mai 1910, le conseil municipal décide d’inscrire cette charge sur le budget primitif de 1911, la somme de 60 francs soit 20 francs par classe.

 « Vu de la rigueur exceptionnelle de la température durant l’hiver 1910-1911, le conseil municipal lors de sa séance du 26 février 1911 considère « que le chauffage des classes est insuffisant et vote un supplément de crédit de 15 francs soit 5 francs de plus par classe »